Un projet sympa pour toute la famille.

Marc Legrand fait une expérience avec sa famille. Il sourit et déclare : « C'est mon projet intergénérationnel », en se référant au laboratoire qu'il appelle sa « cuisine vivante ». Dans sa pièce hybride, le canapé se trouve à côté du four et de la cuisinière, et les étagères réservées au divertissement sont remplies de livres de cuisine et, bien sûr, des jeux de ses deux fils, Yann et Jules (8 et 4 ans). L'étrange lueur bleuâtre que ses voisins ont perçue par la fenêtre ne vient pas de la télé. Pièce maîtresse de la « cuisine vivante » de Marc, ses deux jardins et potagers d'intérieur intelligents sont placés en bas sur les étagères. « Je les ai mis là, car je voulais que les enfants puissent accéder aux plantes à leur convenance, sans avoir à monter sur une chaise, pour les sentir, les voir et les toucher », explique-t-il. Mettre ses enfants en contact avec les plantes est précisément le but de l'expérience de Marc.

En tant que directeur marketing à Lyon, Marc peut assurer à ses enfants un niveau de vie urbaine élevé, mais il craint que le confort moderne les prive d'autre chose. Pour comprendre cette expérience, il faut comprendre le parcours de Marc, depuis son enfance dans les années 70, quand la vie n'était pas si sophistiquée qu'aujourd'hui et ses plans de carrière étaient aussi un peu plus simples. « Je voulais devenir agriculteur », dit-il.

La campagne.

Marc est né dans un petit village : « J'ai grandi à la campagne. Quand j'avais l'âge de mon fils ainé, j'allais aider les agriculteurs tous les jours. Je trayais les vaches et donnais à manger aux animaux. J'étais dans les champs quand les plantes étaient semées, quand elles poussaient et pour la récolte. Je connaissais toutes les machines. » Avec sa sœur ainée, ils aidaient aussi leur père à cultiver des pommes de terre, des oignons, des carottes et des petits pois : « Tout ce que l'on peut imaginer », se souvient-il. Cependant, née bien après Marc, sa sœur cadette a grandi bien différemment. « Elle a grandi dans les années 90 », explique-t-il. « C'était une autre époque où il y avait plus de légumes frais au supermarché ».

Retour aux sources.

Deux décennies après le début du nouveau millénaire, à Lyon, la maison des Legrand est à 3 minutes à pied du supermarché le plus proche. Grâce à la technologie moderne et au commerce international, les produits proposés semblent former une succession infinie d'aliments frais et abordables. Tandis que ses enfants jouissent d'une abondance dont il n'a pas bénéficié dans son enfance, Marc a commencé à craindre que la vie moderne puisse les appauvrir d'une manière moins évidente. « J'étais habitué à avoir un jardin, à être entouré de verdure et cela me manquait », dit-il. « J'ai ressenti un manque de verdure chez moi ». Marc a commencé à se demander si ses enfants sauraient un jour ce dont ils étaient privés. D'un point de vue génétique, ils ont hérité exactement de la moitié de ses gènes et de la moitié de ceux de sa femme. Mais, sans jardin, Marc craignait de ne pouvoir leur transmettre un peu de son caractère. Il déclare : « Il y a quelques années, c'est ce qui à tout déclenché ».

L'œuf de dinosaure.

Du jour où Marc a ramené son premier jardin et potager d'intérieur à la maison, ses enfants ont été captivés. « Je suis rentré à la maison avec le petit SmartGrow 3 et j'ai observé l'intérêt de mes fils, quand ils se sont exclamés : "Oh, on dirait un œuf de dinosaure !" », s'esclaffe-t-il en imitant ses garçons. Son sourire persiste quand il se souvient : « Puis, ils ont posé leur T-Rex à côté. »

Les enfants de Marc connaissaient la formule magique qui forge toute enfance et n'ont pas hésité à l'utiliser : « Je peux essayer ? ». Il a laissé son ainé, Yann, mettre en place les capsules, récolter et même cuisiner avec les herbes et les légumes qu'ils avaient cultivés. Son fils cadet, Jules, a appris en observant son frère avec beaucoup d'attention. Marc explique que Jules est encore trop jeune pour faire chaque tache par lui-même, mais il admire son frère Yann et suit ses instructions. Marc raconte aussi comment leurs deux jardins et potagers d'intérieur ont influencé le régime alimentaire de ses enfants : « Le plus grand a goûté de la menthe dans une tisane. Ils aiment tous les deux le pesto au basilic et les tomates cerises. Nous discutons de ce que nous pouvons faire avec les herbes et choisissons des recettes. Yann aime ce qui est acide et a le goût d'oignon, alors nous attendons que la ciboulette pousse. Il aime aussi l'agneau, donc dès qu'on a eu du romarin, nous l'avons goûté. Cela éveille sa curiosité et nous avons une activité familiale. »

Stimuler la curiosité.

Le laboratoire de Marc, sa « cuisine vivante », et les deux jardins et potagers d'intérieur au centre, a fait naître un nouveau lien entre lui et ses fils. Mais, comme il le décrit, la curiosité a aussi commencé à s'implanter chez les autres : « Ma femme était très sceptique. Elle n'a jamais jardiné, mais, maintenant, elle veut s'y mettre. Même ma belle-mère a fini par demandé : "Oh, qu'est-ce que c'est ?" Quand la lumière rose brillait à travers la fenêtre pendant la phase de germination, mon voisin pouvait la voir. Il est venu et m'a demandé : "Euh, Marc, je peux te poser une question ? Qu'est-ce que c'est ce truc ?"”

Le programme d'apprentissage de votre enfant pour le jardin et potager d'intérieur intelligent.

Même le plus petit jardin et potager d'intérieur peut permettre de faire naître le goût pour le jardinage dans n'importe quel foyer. Voici quelques conseils pour apprendre des choses sur les plantes à un enfant de n'importe quel âge :

  • Allez acheter avec votre enfant ou ramenez à la maison quelques échantillons pour qu'ils puissent choisir, avec les images, les plantes qu'il veut cultiver. Par exemple, du basilic, de la menthe et des tomates. La plante préférée de Marc est le basilic minette. Il dit qu'il ressemble à un « petit bonsaï ».
  • Le kit expérimental vous permet de faire pousser une grande variété de graines et à votre enfant de remplir une capsule avec les graines par lui-même.
  • Lorsque vous plantez les graines, arrosez le SmartGrow avec des nutriments pour apprendre à votre enfant que les plantes doivent aussi manger, boire et rester en bonne santé.
  • Une fois que votre plante a légèrement poussé, vous pouvez adapter la leçon sur le trajet de l'eau depuis les racines jusqu'aux feuilles à tous les groupes d'âge et aborder de nombreux thèmes, tels que la composition chimique de l'eau ou les cellules des plantes ou encore leur anatomie. Cherchez simplement « transpiration végétale » dans Google.
  • Certaines plantes ont besoin d'un peu d'attention. Le basilic donne plus de feuilles si le sommet est pincé. Apprenez à votre enfant à contrôler la croissance d'une plante.
  • Les plants de tomate sont plus féconds s'ils sont pollinisés à la main. N'importe quel enfant peut le faire et cela peut être l'occasion de parler des parties mâle et femelle d'une plante et de la fécondation des plants de tomates (s'il est assez âgé).
  • La récolte est l'étape la plus sympa. Aidez votre enfant à identifier quelle partie de la plante peut être récoltée et comment récolter des fruits et légumes sans les endommager. C'est ce qui se produit avant que les aliments soient chargés dans un camion et transportés jusqu'au magasin.
  • Enfin, la cuisson ! Les herbes sont parfaites pour cuisiner, car elles sont faciles à cultiver et déploient de nombreuses saveurs. N'importe quel enfant saura faire la différence. Intégrez votre enfant à chaque étape de la recette et réservez une petite quantité d'aliments sans les herbes. Faites goûter le plat sans herbes à votre enfant avant de lui faire déguster le plat contenant les délicieuses herbes.

Conclusion de l'expérience.

À propos du nouveau mode de vie qu'il partage avec ses fils, Marc constate : « Yann essaie de comprendre comment une plante pousse. Le jardin et potager d'intérieur a vraiment éveillé sa curiosité. Un jour il m'a dit : "Je veux aller habiter à la campagne. Je veux faire pousser des plantes. Je veux être agriculteur." Bien sûr, le petit a ajouté : "Je veux être agriculteur aussi." On peut dire que c'est moins cher d'acheter un pot de basilic au supermarché, mais je vous assure que la fascination qu'exerce la culture des plantes sur vos enfants ne peut que leur être bénéfique. C'est tellement plus qu'un appareil. C'est un état d'esprit. Tout a commencé avec le SmartGrow qui ressemblait à un œuf de dinosaure. »

Yann et Jules deviendront peut-être agriculteurs, ou pas, mais ils ont appris à penser et à rêver un peu autrement. C'est un trait de caractère qu'ils ont hérité de leur père.